24 décembre 2011

Comment passer de bonnes fêtes sans massacrer votre budget ?

Risque de perte du AAA, plans de rigueur, chômage en hausse, dégradation du climat économique mondial… Au vu de la situation actuelle, et à moins que vous ne fassiez partie de ces nantis qui s’enrichissent sur le dos du peuple, il y a fort à parier que votre budget pour les fêtes cette année sera quelque peu étriqué. Pas de panique ! PubYs vous livre ses conseils pour passer des fêtes sereines et réussies tout en vous évitant la visite d’huissiers au mois de janvier (ce qui serait fâcheux, surtout pendant les soldes).

La décoration
Pièce maîtresse de l’ambiance à Noël et au Nouvel an, la décoration de votre intérieur n’est pas à négliger. Hélas, entre l’achat d’un sapin, de guirlandes, d’un Père Noël grimpeur articulé grandeur nature en platine et autres boules de Noël, vous risquez de ne plus avoir de quoi manger (à moins de ne manger le sapin, ce qui peut s’avérer être une économie supplémentaire). En raison des coûts croissants de l’électricité, nous vous conseillons d’installer un alternateur à bicyclette et d’y faire se relayer vos enfants afin de produire de l’énergie pour vos guirlandes électriques (ils sont là pour ça après tout). Sont proscrites les guirlandes et les décorations en papier confectionnées à l’école primaire : ce n’est pas parce que vous voulez passer des fêtes bon marché que vous devez reproduire la déco d’un foyer Emmaüs. Si vous n’avez pas les moyens d’acheter un sapin, décorez votre grand-mère. Elle ne s’en rendra pas compte de toute façon.

Le menu
Notre devise : point de bonnes fêtes sans une panse bien replète (ho ho ho, la rime). Mais soyons honnêtes (comment ça « HONNÊTETÉ et PubYs ça fait deux ? ») : les biens alimentaires ont fortement augmenté depuis la dernière fois que vous avez pu offrir un repas de fêtes décent à votre famille. Voici une recette qui vous permettra de faire l’impasse sur la désormais coûteuse dinde aux marrons :
1- Attrapez le chat de votre voisin pendant qu’il urine encore une fois devant votre porte
2- Assommez-le avec un objet contondant
3- Mettez-le au four préalablement préchauffé à 220°C et laissez-le y environ trois heures
4- Au moment de servir à vos invités, prenez un air navré et expliquez-leur que votre dinde a brûlé mais que vous devez bien avoir du pain et des boîtes de thon Saupiquet pour remplacer.
Répétez l’opération pour le dessert : dispersez de la crème Chantilly par terre, posez par-dessus un fond de tarte et écriez- vous de façon à être entendue dans la salle à manger : « Et merde, j’ai fait tomber ma tarte aux citrons de Perse, crème du Périgord et pommes du Honduras par terre ! »
5- Dites au revoir à vos invités pour la dernière fois de votre vie.
Pour les alcools, nous vous proposons de mélanger du jus de raisin à un peu d’alcool de pharmacie pour reproduire le goût du rouge à moindre coût ! Essayez, vous nous en direz des nouvelles. Si vous ne perdez pas l’usage de vos cordes vocales dans cette expérience.

Côté vestiaire
Puisque vos convives ne mangeront pas et que vos éventuels enfants pédaleront pour faire briller les guirlandes électriques, égayez cette soirée par votre tenue et vos accessoires… Mais sans grever votre budget, bien sûr. Voici les options qui s’offrent à vous :
1- La burqa. Simple tissu de couleur sombre, elle est économique et couvrira vos excès alimentaires de l’automne. Dans ce cas, prévenez quand même votre entourage que vous faites une soirée sur le thème de l’intégrisme religieux.
2- Organisez une soirée sur le thème « Exclusion et pauvreté : solidarité avec les SDF ». Laissez vos invités débarquer chez vous en guenilles et passez pour une princesse avec votre jean et votre t-shirt pas déchirés : « Ah mais non, finalement j’ai annulé la soirée SDF. J’vous ai pas prévenus ? »
3- Organisez votre soirée dans le noir (« un concept qui vient de Tokyo, trop in »). Ainsi personne ne fera attention à votre tenue et votre coiffure négligées (et à vos ongles sales, vos jambes non épilées, vos cheveux pas lavés).

Et les cadeaux de Noël alors ?
Si vous devez faire des cadeaux à moins de trois personnes, déposez-les au pied de votre grand-mère (cf. paragraphe sur la déco). Au-delà de trois personnes, vous risquez de traumatiser votre chéquier. Posez-vous donc en néo hippie pas chic anticapitaliste et pestez contre la tournure commerciale que prend Noël et rappelez que l’on pourrait sauver 1000 enfants de la famine avec 150 euros. Inutile de pousser la cohérence jusqu’à refuser les cadeaux que l’on vous offrira.
Autre astuce : offrez des albums de Christophe Maé, Lady Gaga, Zaz (volés à la Fnac, bien sûr, manquerait plus que vous ne les achetiez) à vos amis, qui refuseront ensuite tout cadeau de votre part pour au moins trois ans.
Solution radicale, certes mais encore plus économique : brouillez-vous avec toute votre famille, vos amis, votre conjoint et économisez de précieux euros (qui vous permettront de vous acheter une vraie bouteille de bon pinard, que vous boirez en cachette pendant que vos invités boiront du jus de raisin coupé à l’Hexomédine).

À noter : les trucs ci-dessus marchent également si vous voulez vous couper de votre entourage sans oser leur dire.

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22 décembre 2011

Pourquoi Pubys a disparu pendant 6 mois, et autres mystères non résolus.




Ne la regardez pas dans les yeux, ne la nourrissez pas après
minuit et ne prononcez pas son nom 3 fois à la suite.

Ce serait un euphémisme de dire que nous nous sommes faites rares ces derniers temps. Pas parce que nous nous tuions au travail par ailleurs. Pas parce que nous avions un nouveau projet de blog bien plus intéressant qui nous aurait rendues riches et célèbres et qui nous aurait permis de faire du jet ski en string argenté à Marbella avec Igor Bogdanov (mais sans Grichka, on est brouillés, le mec nous a soulées) . Ce n’est pas non plus parce que nous avons accompagné Jean Luc Delarue dans son tour de France anti-drogue en camping car (en camping car, faut pas déconner non plus). Ni parce que nous nous étions entretuées autour du susdit débat « acheter des vêtements à Babou : un peu contre mais quand même pourquoi pas OU plutôt acheter l’album de Christophe Maé, aller se le faire dédicacer à la Fnac et se crever les yeux avec en public sans anesthésie préalable ». Encore moins parce que nous avions décidé de donner de notre temps pour aider les autres ou pour faire de bonnes actions, Dieu ne nous le rendra pas.

Je vais arrêter immédiatement cette liste de ce que nous n’avons pas fait avant que vous ne pensiez que j’ai plagié Laurent Ruquier et sa rubrique de début d’émission des invités qui ne viendront pas. Ce qui sous-entendrait que je me mette ensuite à faire des jeux de mots pourris (pas le genre de la maison), que je porte des lunettes carrées à la mode en 2001 et que je poste un clip des Rasmus (qui soit dit en passant serait le parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire musicalement, capillairement, et esthétiquement quand on ne veux pas brûler dans les flammes de l’enfer pour l’éternité).

Je pourrais vous dire que nous sommes parties pour mieux nous retrouver en phase avec nos aspirations personnelles dans une ferme bio en Ardèche ou dans un ashram en Inde. Ou que nous n’étions plus sur la même longueur d’onde et que nous préférions nous séparer avant de tout gâcher. Ou encore que nos chemins se séparaient pour mieux se retrouver. Ou que le temps nous avait usées. Ou que tout était de la faute de Yoko Ono.

On pourrait se trouver des excuses pour ne pas avoir écrit les articles sur les supers thèmes que nous avions trouvés et validés. On en a plein des excuses, moi par exemple j’ai fait des travaux dans mon appartement. Et je suis partie une semaine en vacances aussi, l’été. Et j’ai procédé à de l’espionnage à grande échelle, inutile mais ô combien jouissif, sur Facebook. Et sur Twitter aussi un peu. Et je suis allée à Ikea. Plusieurs fois.

Comme nous n’avons aucun compte à vous rendre (manquerait plus que ça) ces justifications sont bien inutiles, et ce même si l’innocence de Yoko Ono dans cette affaire reste à prouver.
En fait je crois qu’on avait juste la flemme.
Mais comme ça nous manque un peu d’écrire et de recevoir vos lettres de compliments, vos pluies de flatteries et des milliers de roubles en petites coupures dans nos soutiens gorges, nous allons revenir. Bientôt. Et Pubys, tel le Phoenix, va renaître de ses cendres. Je vous jure.

Nota Bene : Sachez enfin que je connais très peu l’émission « on n’est pas couchés» de Laurent Ruquier étant donné que je suis bien trop occupée le samedi soir pour la regarder.
On m’en a juste parlé.
Je l’ai peut être vue une fois.
Que le début.
Parce qu’on m’avait retenue prisonnière dans une geôle tchétchène avec une seringue remplie du virus de la variole sous la gorge. Et aussi avec des bébés pandas menacés de mort par pendaison si j’essayais de résister.
True story.